A quoi sert l’astrologie ?

Astrologie et mythologie pour mieux se connaître.

Perte de notre mode d’emploi.

Souvent, nos problèmes découlent du fait que nous avons perdu notre propre mode d’emploi. Pour nous faire aimer et survivre, nous avons dès notre enfance appris à nous soumettre aux attentes des uns et des autres, de nos parents, de notre fratrie, puis de notre conjoint, de nos collègues, de notre patron, parfois même de nos amis, etc… Dans le même temps, nous avons étouffé et parfois fini par oublier nos propres fondements, nos besoins les plus élémentaires, nos désirs, nos vraies aspirations.

L’astrologie, outil de connaissance de soi.

Le thème natal, représentation du ciel au moment de notre naissance, nous donne des indications sur qui nous sommes vraiment car, comme le disait Plotin (1), les événements d’ici-bas ont lieu en sympathie avec les choses célestes. A travers l’interprétation des positions des planètes se trouvant dans les différents signes et « maisons astrologiques », nous disposons d’un outil remarquable pour retrouver notre vraie nature, découvrir nos ressources et talents cachés à travers lesquels nous pouvons nous exprimer plus pleinement, comprendre et résoudre les tensions et difficultés qui nous empêchent d’être en harmonie avec nous-mêmes, avec les autres, avec la vie.

Vivre notre mythe dans sa plénitude.

Car chacune des planètes portant le nom d’un dieu dont l’histoire a été créée par les Anciens dans une sorte de projection de la nature intérieure de l’homme, l’examen du thème natal avec sa structure propre nous permet de déterminer notre mythe personnel, celui qui guide notre vie. Le connaître nous permet de ne plus nous tromper de vie en faisant semblant de nous prendre par exemple pour un dieu de la guerre combatif, actif et dynamique parce qu’on nous l’a suggéré, alors qu’en fait nous sommes par exemple un fils du dieu de la mer, plein de sensibilité et d’intuition, de talents d’écoute et de réceptivité. Et plutôt que de subir notre mythe dans ses tensions, nous pourrons alors le vivre en toute conscience dans ses aspects lumineux.

(1)Plotin Ennéades (II, 3, 7) selon Denis Labouré.

Le 29/4/2010 – Tous droits réservés – Marie-Paule Baicry

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